La semaine dernière, à Washington, Alec, un groupe qui lie les lobbyistes aux législateurs des Etats, a approuvé des mesures visant à renforcer le programme de Donald Trump en faveur des combustibles fossiles.
La porte-parole d’Alec, Anna Tarnawski, a déclaré que les réunions du groupe de travail et les votes étaient fermés à la presse car « les législateurs testent les idées et discutent ».
Au sein d’un rempart peu connu de la politique gouvernementale conservatrice, dans une salle de conférence d’un hôtel à Washington DC, les législateurs et les lobbyistes du secteur privé ont voté la semaine dernière en faveur d’une panoplie de mesures anti-environnementales.
Ils ont approuvé des résolutions en faveur de la suppression des avantages fiscaux liés aux véhicules électriques et du programme énergétique favorable aux combustibles fossiles de Donald Trump. Et ils ont rejeté la proposition de limiter le contrôle monopolistique du secteur de l’énergie, qui, selon les partisans, donnerait plus de choix aux consommateurs et permettrait de produire de l’électricité renouvelable plus rapidement et à moindre coût.
Le groupe, un groupe de travail du American Legislative Exchange Council (Alec), l’a fait à huis clos. Ils ont barré la presse des pièces où ils ont appelé le rouleau. Lorsque les votes exprimés étaient serrés et qu’un décompte était requis, les représentants du monde des affaires se sont demandé quelles politiques les Etats devraient appliquer aux votes ayant eu lieu en secret. Ils ont voté un changement qui, selon quatre sources, a été annoncé par les organisateurs, et était destiné à préserver la confidentialité du processus vis-à-vis des journalistes.
Anna Tarnawski, une porte-parole d’Alec, a déclaré que les réunions et les votes du groupe de travail sont fermés à la presse, car « les législateurs testent les idées et débattent, et prennent souvent des positions contraires dans le but de débattre et d’informer. Ils ne veulent pas être tenus à une déclaration de politique lors de la réunion, car ce n’est peut-être pas ce qu’ils croient ou ce qu’ils vont faire. »
Les délibérations d’un groupe privé tel qu’Alec, où les élus rencontrent les grandes entreprises, soulignent les divisions auxquelles se heurte le parti républicain qui courtise à la fois les conservateurs sociaux de droite et les républicains du marché libre.
Alec a perdu des membres éminents, dont ExxonMobil et Verizon. Les défenseurs qui nient la science derrière le changement climatique provoqué par l’homme sont des participants réguliers. Verizon a cessé son soutien après la déclaration d’un activiste anti-musulman lors d’une réunion annuelle d’Alec. Mais l’influence des entreprises sur les entreprises d’Etat est forte et elle a été mise en évidence dans le débat de lobbying sur l’avenir du secteur de l’énergie.